Les labels indépendants font leur marché à Paris

Il y a Warner, Universal et Sony, les majors d’un côté, et de l’autre, des labels complètement indépendants qui font entendre un autre type de musique, de Zaz, signée chez Play On, à Dominique A chez Cinq 7, en passant par le succès de Christine and the Queens chez Because.

Cette année en France, il y a eu un moment important : lors des Victoires de la Musique, le label tôt Ou tard a remporté les deux principaux trophées : artiste masculin avec Vianney, et féminine avec Yael Naïm. Dans le monde, la place des labels indépendants est tout sauf négligeable, notamment dans le rock ; Nirvana était chez Sub Pop, Rough Trade a accompagné les Clash ou les Smiths quand Domino signait il y a plus de dix ans les jeunes Arctic Monkeys. Sans oublier XL qui a touché le pactole grâce à une voix, Adele, symbole de l’indépendance mais aussi des difficultés de ce marché, car l’Anglaise vient de signer chez Sony avec un énorme chèque à la clé. 

Face à cela, en France notamment les indépendants ont décidé de s’unir.

La SPPF, la Société des Producteurs de Phonogrammes en France, veille aux droits de ses adhérents depuis 30 ans. Et pour la première fois, sur une idée des Anglais vieille de cinq ans, elle invitait plus de 70 labels, français et étrangers, à rencontrer leur public à la Halle des Blancs Manteaux, le samedi 1er octobre 2016, à Paris.

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