Violents incidents à Bobigny lors de la manifestation pour Théo

Plusieurs centaines de manifestants, dont de nombreux jeunes, se sont rassemblés le samedi 11 février 2016 à Bobigny, en Seine-Saint-Denis,  en soutien à Théo, jeune homme victime d’un viol présumé lors d’une interpellation brutale à Aulnay-sous-Bois le 2 février. “La police viole”, “je ne suis pas un bamboula”, “la police tue des innocents”, pouvait-on lire sur des pancartes. Encadrés par un impressionnant déploiement policier, les manifestants, dont de nombreux jeunes, s’étaient réunis devant le tribunal de Bobigny. La préfecture de Seine-Saint-Denis n’est qu’à une dizaine de kilomètres d’Aulnay-sous-Bois, où le jeune homme de 22 ans a été interpellé le 2 février dans la cité des 3.000.

Après plus d’une heure de manifestation, des policiers postés sur une passerelle ont reçu des projectiles. Des cris, des bruits de pétards et des mouvements de foule ont suivi. Des casseurs s’en sont pris à des vitres d’immeubles, à des abribus et au mobilier urbain.  “Plusieurs centaines d’individus violents et très mobiles” ont commis diverses “exactions et dégradations”, a affirmé la préfecture de police de Paris, qui chiffre le nombre des manifestants à “près de 2.000 personnes”.

Diaporama.