JO 2024 : les folles journées olympiques à Paris.

Quand les membres de la commission d’évaluation du CIO, présents à Paris mi-mai, ont vu la photo de la piste d’athlétisme sur la Seine, certains ont cru que c’était pour rire. Difficile en effet d’imaginer, entre le pont Alexandre-III et celui des Invalides, une barge de 156 mètres de long sur quinze de large. C’est pourtant chose faite depuis le jeudi 22 juin 2017 au soir pour célébrer la journée qui marque la création du Comité international olympique par le baron Pierre de Coubertin le 23 juin 1894.

À moins de trois mois du choix de la ville hôte par le CIO, le 13?septembre à Lima, Paris met le paquet et prolonge la fête samedi. «Avant Lima, la journée olympique se révèle très importante», explique Anne Hidalgo, maire de Paris, qui planche depuis le début de l’année avec Paris 2024, le CNOSF et l’État sur un programme qui se veut spectaculaire. «Les Champs-Élysées transformés en piste sportive (le 5?juin 2005 pour Paris 2012) ont laissé une telle image que faire mieux était compliqué. On a pourtant essayé et on a reçu des propositions extraordinaires. On a décidé de privilégier le caractère populaire, la qualité et l’exceptionnel», poursuit Anne Hidalgo.

La capitale est, de fait, transformée en immense parc olympique. Du plongeoir à 12m et 17m sur le pont Alexandre-III au trampoline dans la galerie du Petit Palais, en passant par le vélodrome installé place de la Concorde ou le mur d’escalade au pavillon de l’Arsenal, presque toutes les disciplines olympiques et paralympiques sont représentées.

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