La Formule E, un enjeu technique colossal pour les constructeurs.

Look futuriste et performances en hausse, la voiture de course 100 % électrique continue d’évoluer. Ce week-end, c’est autour des Invalides que ces voitures capables de dépasser les 200 km/h sans émettre un seul gramme de CO2 se défiaient à l’occasion de la troisième édition de l’ePrix de Paris. Comme l’an dernier, les 20 pilotes disposent chacun de deux monoplaces conçues par l’entreprise française Spark Racing Technologies et réalisées par Dallara. A mi-distance, les pilotes rentrent aux stands pour changer de monture, limitation des batteries oblige (l’autonomie est d’une cinquantaine de kilomètre… à 120 km/h de moyenne en ville). Ce ballet spectaculaire disparaîtra dans quelques mois, lors qu’un nouveau pack, développé chez McLaren, permettra de boucler la course sans aucun arrêt.

Si le châssis est identique pour l’ensemble des concurrents, toutes les équipes travaillent désormais librement sur leur chaîne de puissance. Moteur, boîte de vitesse, système de refroidissement font l’objet de toutes les attentions. Renault, DS, Audi ou Jaguar peuvent ainsi expérimenter des solutions qui bénéficieront, demain, à la voiture électrique de série. La puissance est limitée pour l’heure à 200 kW (268 ch), mais les solutions techniques diffèrent. Ainsi, les boîtes de vitesse disposent d’un à cinq rapports, selon les choix des équipes.
Depuis le début de la saison 3 (fin 2016), les monoplaces sont désormais équipé d’un « flap » supérieur sur l’aileron avant évoquant des pinces de homard. Les équipes ont également vu leur allocation d’énergie récupérable grimper à 150 kW, contre 100 auparavant. La monoplace a enfin perdu 8 kg sur la balance, pesant désormais 880 kg.

Diaporama.