Sakineh Mohammadi Ashtiani est une jeune veuve iranienne de 43 ans, convaincue par les tribunaux islamiques d’adultère, avant et après la mort de son époux, et qui a été condamnée en 2006 par les tribunaux iraniens à recevoir 99 coups de fouet, avant que sa peine ne soit transformée en lapidation. Selon l’usage, la condamnée est enserrée des pieds à la tête dans un drap blanc, enterrée dans le sable jusqu’aux épaules puis lapidée à mort à l’aide de larges pierres lancées par les bourreaux.
Une mobilisation internationale sans précédent a fait surseoir in extremis ce châtiment, le gouvernement iranien ayant accepté de différer la sentence. Sakineh Mohammadi Ashtiani reste cependant condamnée à mort, les autorités iraniennes auraient décidé de commuer la peine de Sakineh Mohammadi Ashtani en pendaison.
Le samedi 24 juillet à 14 h, des organisations non gouvernementales se sont mobilisées à travers le monde afin de dénoncer la lapidation. A Paris, elles s’étaient donné rendez-vous, en petit nombre, devant l’ambassade de la République Islamique d’Iran afin d’y remettre une lettre de protestation à l’adresse de l’ayatollah Sayed Ali Khamenei, Guide Suprême.