Dixième édition de la Nuit Blanche, et record de fréquentation avec 2,5 millions de visiteurs qui se sont bousculés dans les rues de Paris durant la nuit du 1er au 2 octobre 2011.
En tête de file, l’installation « Purple Rain » de Pierre Ardouvin, dont le principe était simple : éclairer en violet les murs de l’Hôtel d’Albret, munir les visiteurs d’un parapluie transparent, et les laisser déambuler sous une pluie artificielle sur la chanson éponyme de Prince. L’ambiance était magique, les visiteurs rincés autant émotionnellement qu’au sens propre du terme, mais surtout prêts à faire le pied de grue dehors, rue des Francs-Bourgeois, pendant 2h30 pour ces quelques minutes hors du temps. Dans la cour de la Bibliothèque historique de la Ville de Paris, Vincent Ganivet présentait une sculpture en parpaings, constituée d’arches autoportantes de différentes hauteurs, à la limite du point de rupture et de l’effondrement.
Pendant ce temps, à l’espace des Blancs-Manteaux, Fred Sapey-Triomphe donnait vie au « Yéti», une étonnante sculpture de cinq mètres de haut en fourrure synthétique orange, clignotant de plus de 6 000 lumières rouges, se détachant sur un mur bleu situé en arrière-plan et composé de plus de 400 petites lumières azur. Une apparition. Enfin sur deux murs pignons de la rue de Rome, Grande Image Lab proposait aux créatures Stephen Dean et Michel Verjux d’investir avec leurs projections grand format deux façades
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