Plusieurs centaines de manifestants, essentiellement des jeunes femmes, ont participé dans plusieurs villes de France, le samedi 28 septembre 2013, à la “Marche des salopes” (“SlutWalk”) pour protester contre “la culpabilisation des victimes d’agressions sexuelles” et “le sexisme”.
A Paris, vêtues notamment de shorts et arborant pour certaines un soutien-gorge apparent, une centaine de personnes ont défilé jusqu’au Panthéon derrière une banderole qui portait l’inscription “Non, c’est non. Un viol n’est jamais ni consenti, ni provoqué, ni de la faute de la victime!”.
Sur les pancartes, on pouvait lire “Ceci est une jupe, pas une invitation” ou encore “La honte doit changer de camp”. Certaines manifestantes avaient le torse frappé d’un “Non” ou “Pas touche!”.
Le phénomène des “Slutwalks” est né à Toronto, au Canada, en avril 2011, sous la forme d’une manifestation dénonçant les propos d’un policier qui avait dit que “les femmes devraient arrêter de s’habiller comme des salopes si elles ne veulent pas être victimes”. Plus de 250 villes dans le monde ont, depuis, organisé des marches similaires.