Le gouvernement français tente de faire valoir les intérêts stratégiques de la France et son souci pour l’emploi dans le dossier Alstom, groupe dont la branche énergie est convoitée à la fois par General Electric et Siemens. Les deux groupes ont en effet manifesté leur intérêt pour la branche Energie du groupe français. Dimanche 27 avril 2014 au soir, le conseil d’administration d’Alstom s’est donné 48 heures, jusqu’à mercredi matin avant l’ouverture des marchés, pour se prononcer en faveur de l’une des deux propositions. Dimanche soir, François Hollande avait réuni autour de lui le Premier ministre, Manuel Valls, mais aussi Arnaud Montebourg et Ségolène Royal. Face aux inquiétudes que suscite le projet, le ministre du Travail, François Rebsamen, a dit lundi vouloir «que tous les emplois soient sauvegardés» dans le cadre du rachat.