La présence de la maire de Paris Anne Hidalgo à la Gay Pride de Paris, le samedi 28 juin 2014 n’a pas reçu un bon accueil lors de sa venue. Certains militants ont dénoncé sa présence, ainsi que celle des socialistes qui l’accompagnaient.
Au milieu des perruques colorées et des costumes excentriques, l’édition 2014 de la marche des fiertés lesbiennes, gays, bi et trans (LGBT) a été en effet très politique. Les participants ont notamment regretté le recul probable du gouvernement sur les ABCD de l’égalité, expérimentation destinée à lutter contre les stéréotypes sexués à l’école. Les marcheurs déploraient aussi que le gouvernement n’ait pas ouvert la procréation médicalement assistée (PMA) aux lesbiennes, ni avancé sur le statut des beaux-parents. Sur l’un des chars, décoré d’outils, de pinceaux et de taches de peinture, une formule résumait le sentiment général: «Egalité: le chantier a été bâclé». Parmi les revendications mises en avant par la Gay Pride figure une nouvelle loi sur la famille. Un autre thème d’importance a été la lutte contre l’homophobie.
Face à ces critiques, le Parti socialiste s’est fait discret. Seul poids lourd du PS, la maire de Paris Anne Hidalgo a défilé avec quelques-uns de ses adjoints. Une poignée de jeunes socialistes ont déployé des banderoles roses, sans char ni trompette.