Plus de 10.300 policiers, gendarmes, militaires, pompiers et associatifs, ont été mobilisés, toute la soirée et toute la nuit de la Saint Sylvestre, pour garantir la sécurité du public. Dans le détail, plus de 4.100 policiers, près de 1.400 policiers et gendarmes, en renfort, sur l’agglomération, 1.700 militaires de l’opération Sentinelle et 2.500 pompiers. Et, cette année, en plus, 240 agents de sécurité privée, financés par la mairie de Paris.
Sur le secteur des Champs Elysées, la circulation était interdite à partir de 20 heures sur toute la partie haute des Champs. L’Arc de Triomphe était fermé au public à partir de 16 heures, le marché de Noël fermé à partir de 18 heures et la place Charles de Gaulle fermée également à partir de 20 heures. Même si les transports publics étaient également placés sous haute surveillance, certains métros étaient eux aussi interdits au public sur la partie haute des Champs Elysées : les stations Etoile Georges V et Franklin Roosevelt, dès 20 heures, puis les stations Champs Elysées Clémenceau et Kléber, à partir de 22 heures.Toutes les personnes arrivant dans le secteur étaient systématiquement fouillées, notamment les sacs et les manteaux. Un contrôle qui a été également effectué auprès des personnes déjà présentes sur les lieux.
Même si tous les types d’attaques étaient envisagées par les autorités, le mode opératoire des attentats de Nice et de Berlin, au camion-bêlier, était plus précisemment ciblé. Pour éviter tout passage de véhicule, des plots en béton ont été disposés tout le long des Champs Elysées, ainsi que des fourgons et des chicanes, permettant seulement l’accès aux véhicules de secours.Toute distribution de carburants dans des bidons a été interdite, ainsi que le transport et la consommation d’alcool sur la voie publique. Les pétards et les autres artifices de divertissement étaient également interdits.