Louis Cortot, l’un des derniers compagnons de la Libération, s’est éteint le dimanche 5 mars 2017 en région parisienne, à l’âge de 91 ans . Ce décès porte à douze le nombre de compagnons de la Libération encore vivants.
Ce titre a été décerné pendant et juste après la Seconde Guerre mondiale à un millier de résistants. Selon sa biographie rédigée par l’ordre de la Libération, Louis Cortot, fils d’un artisan ferblantier, rejoint la Résistance à l’âge de 15 ans à Suresnes, dans les Hauts-de-Seine.
Devenu ajusteur, il fabrique à l’usine les bombes qu’il utilisera pour mener à bien plusieurs missions en région parisienne : déraillement d’un train de tanks, attaque d’un convoi des Jeunesses hitlériennes, destruction en 1942 d’un bureau d’embauche d’ouvriers français volontaires pour le travail en Allemagne… Il est grièvement blessé lors des combats de la Libération en août 1944. Revenu à la vie civile, il fait toute sa carrière ou presque dans la branche aéronautique du groupe Dassault.
Entre janvier 1941 et janvier 1946, 1 036 personnes, qui s’étaient « signalées dans l’œuvre de la libération de la France et de son Empire », avaient été nommées dans l’ordre de la Libération. Le général de Gaulle a par la suite ajouté à la liste les noms du Premier ministre britannique Winston Churchill et du roi d’Angleterre George VI, portant le nombre définitif de Compagnons de la Libération à 1 038.
Source : Le Point.