Fête de l’Humanité : Julien Lauprêtre participe aux débats.

Le président du Secours Populaire Français, Julien Lauprêtre, était présent le 15 septembre 2017 dans l’Agora de la Fête de l’Humanité, au Parc de La Courneuve, en Seine-Saint-Denis.

Né le 26 janvier 1926, Julien Lauprêtre passe toute son enfance de fils unique dans le quartier populaire du 12ème arrondissement de Paris. Après avoir passé son certificat d’études en 1940, il devient tailleur de glace et travaillera jusqu’en 1951, par intermittence, dans diff’érentes usines de miroiterie. Parallèlement, pendant la guerre, il monte avec deux amis un petit groupe de résistance qui intégrera plus tard un réseau des Jeunesses communistes. En 1943, il est arrêté et conduit à  la préfecture de police où il est retenu avec les résistants de l’Affiche rouge pendant 8 jours. Sa brêve rencontre avec Missak Manouchian, dirigeant de ce groupe, le marque pour la vie. Il reste en prison quatre mois à  la Santé. En avril 1944, il refuse le Service du travail obligatoire et se réfugie chez une tante à  Lyon. Il revient pour participer à  la Libération de Paris où il est nommé responsable national des Jeunesses communistes. En 1951, il devient permanent du Parti communiste français et secrétaire du député de la Seine Raymond Guyot. En 1954, il est nommé secrétaire administratif du Secours populaire français et en 1955, il est élu secrétaire général de l’association au congrès de Gennevilliers.

Julien Lauprêtre investit totalement le Secours populaire dans l’aide aux victimes. Le Parti communiste français décide de le soutenir : “le tournant en direction des actions de solidarité contre la pauvreté et la misère était pris”. Il reprend alors le slogan d’avant-guerre “Tout ce qui est humain est nôtre”, qui illustre parfaitement ce tournant et reste la devise d’aujourd’hui. Julien Lauprêre est le porteur d’une histoire qui se confond avec celle du Secours populaire français qui, sous son influence, s’est ouvert à tous les horizons de pensée pour, selon lui, « agir sur les conséquences et non sur les causes » des drames.
Nommé chevalier de la Légion d’Honneur en 1986 puis promu officier en 1998, il a reçu les insignes de commandeur en 2013.