Des membres de l’association de protection des droits des animaux One Voice se sont rassemblés place Balard, à Paris, le 2 décembre 2017, pour demander la fin des animaux sauvages au cirque. Une manifestation organisée non loin du chapiteau du cirque Bormann-Moreno, un cirque duquel s’était échappé, le 24 novembre 2017, un tigre de 200 kilos, avant d’être abattu par son propriétaire. Le cirque venait de s’installer dans le XVe arrondissement de la capitale et prévoyait d’ouvrir ses portes au public le 3 décembre. «Le propriétaire était sous le choc. Lorsque nous sommes arrivés, le tigre était déja mort», a indiqué un porte-parole des pompiers. L’animal a été abattu «dans une allée, un renfoncement, il n’était pas en pleine rue, il n’y avait pas de passants», a-t-il ajouté. Selon une source policière, le propriétaire a été placé en garde à vue dans la foulée pour «mise en danger d’autrui».
L’association Peta avait dénoncé, pour sa part, un «incident qui prouve encore une fois que l’utilisation d’animaux sauvages dans les spectacles menace la sécurité publique, et que ces êtres n’ont rien à faire en captivité». «Plus tragique encore que la mort inutile de ce tigre fut sa vie: exhibé comme un objet de divertissement contre son gré sous un chapiteau de cirque, et forcé à exécuter des numéros pénibles et non naturels», poursuit l’association qui demande à la mairie de Paris d’interdire «l’installation de cirques animaliers sur le territoire de la ville».
En France, 60 communes ont déjà pris des arrêtés interdisant la venue de cirques avec animaux, dont la ville de Bastia.