Cédric O, qui a succédé à Mounir Mahjoudi au poste de Secrétaire d’État au numérique s’est rendu le 9 septembre 2019 à Villejuif pour visiter l’EPITA, l’École pour l’informatique et les techniques avancées.
Créée il y a plus de 30 ans, cette école d’ingénieurs présente dans 5 grandes villes de France forme celles et ceux qui imaginent et créent le monde numérique de demain.
Les trois années du cycle ingénieur alternent à deux reprises un an de cours, six mois de stage. S’ils sont initiés au marketing et au droit, histoire de leur ouvrir l’esprit, les étudiants de l’Epita, – c’est leur particularité -, restent très marqués par une formation technique poussée. L’école du Kremlin-Bicêtre, aux portes de Paris, laisse le management à d’autres, ses ingénieurs savent faire du code, ce que les entreprises apprécient à nouveau. Diplôme d’ingénieur en poche, c’est la dispersion générale. Les presque 6 000 anciens travaillent dans plus de 2 000 entreprises.
Leurs principaux employeurs – Thales, Orange, Capgemini – en ont recruté une centaine chacun, pas plus. Un quart des jeunes diplômés intègrent un éditeur de logiciels. Sept ou huit d’entre eux travaillent chez Google, aux Etats-Unis. Une très bonne carte de visite, pour une école qui cherche à attirer des jeunes geeks, pas forcément premiers de la classe, ni sortis de prestigieuses classes prépas