« Soignants épuisés, patients en danger » : des milliers de médecins, d’aides-soignants, mais aussi d’infirmiers, de doyens et d’étudiants ont manifesté jeudi 14 novembre 2019 un peu partout en France, pour réclamer davantage de moyens et d’effectifs.
L’appel à une « grande manifestation », lancé il y a un mois par le groupement Inter-Hôpitaux, a fait le plein de soutiens. A commencer par le collectif Inter-Urgences, à l’origine d’un mouvement social inédit, débuté en mars à Paris et qui s’est étendu à tout le pays, avec encore 268 établissements touchés en début de semaine. L’appel à une « grande manifestation », lancé il y a un mois par le groupement Inter-Hôpitaux, a fait le plein de soutiens. A commencer par le collectif Inter-Urgences, à l’origine d’un mouvement social inédit, débuté en mars à Paris et qui s’est étendu à tout le pays, avec encore 268 établissements touchés en début de semaine.
Les revendications des personnels soignants n’ont pas changé : augmentation des salaires, hausse des effectifs ou encore réouverture des lits supprimés…
« J’ai entendu la colère et l’indignation » du personnel soignant « face à des conditions de travail parfois impossibles », a souligné M. Macron. « Cette situation (…) est le résultat d’années et d’années de mise sous tension qui ont fait peser sur l’hôpital l’essentiel de l’effort de maîtrise de dépenses de santé. ».