Les nouvelles discussions entamées ce mardi 23 janvier 2018 entre Nicole Belloubet, ministre de la Justice, et les syndicats de surveillants de prison ont tourné court. Au lendemain d’une première journée scellée par un échec, les représentants de l’administration pénitentiaire ont quitté la table des négociations en cours d’après-midi.
Les questions de sécurité, d’emploi et de rémunération devaient être au cœur des discussions que Nicole Belloubet souhaitait avec les principaux syndicats de la pénitentiaire (Ufap, FO et CGT) à partir de 15h30 à la Chancellerie, place Vendôme, à Paris.
Mais les mots de la Garde des Sceaux n’ont pas convaincu ses interlocuteurs, qui appellent à poursuivre les mouvements de blocage au sein des établissements pénitentiaires. Un mouvement initié après l’agression de surveillants dans la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) le 11 janvier, un mouvement attisé, depuis, par une série d’autres incidents violents.