Des centaines de policiers municipaux se sont fait entendre samedi 3 février 2024 lors de rassemblements organisés partout en France, pour réclamer une meilleure reconnaissance et ne plus être considérés comme «une sous-police».
Les policiers municipaux souhaitent que soit rendue obligatoire la prime « police » ou « indemnité spéciale mensuelle de fonctions de police » (ISMF), qui peut représenter jusqu’à plusieurs centaines d’euros par mois. Ils veulent également qu’elle soit portée à 25 % du traitement de base, et l’intégrer au calcul de la retraite comme c’est le cas pour les pompiers professionnels avec la « prime de feu ». Ils demandent aussi leur passage en catégorie supérieure ainsi qu’une année de bonification pour la retraite tous les cinq ans.
Cette mobilisation est la dernière étape d’un mouvement entamé le 31 octobre, avec une grève des procès-verbaux qui s’était poursuivie lors des réveillons de Noël et de la Saint-Sylvestre ainsi que le 1er janvier.
Les policiers municipaux comptent par ailleurs sur l’arrivée des Jeux olympiques, lors desquels ils seront en première ligne pour remplacer les forces de l’ordre mobilisées dans les villes hôtes des épreuves, pour faire pression sur le gouvernement.