Yves Veyrier, secrétaire général de FO, au côté des retraités.

Yves Veyrier, le secrétaire général de Force Ouvrière, s’est rendu auprès de retraités qui manifestaient sous la pluie, entre Montparnasse et la rue de Varennes, contre les projets de réforme des retraites.

Marié, père de deux enfants, Yves Veyrier est un homme de dossiers. « Il est très structuré », assure un dirigeant du syndicat, « de plus c’est un fin connaisseur de l’appareil », ce qui sera sans doute utile pour préserver un semblant d’unité. S’il fait montre d’une grande courtoisie, il n’a jusqu’à présent jamais pris la lumière, restant dans un relatif anonymat.Né en Algérie, Yves Veyrier grandit dans l’est de la France, en Haute-Marne, puis en Paca, dans le sud. Il déménage souvent au grès des mobilités d’un père militaire. Un point commun avec Pascal Pavageau : il est lui aussi ingénieur des travaux publics. Sauf que c’est dans la météorologie, d’abord au service prévisions, puis dans la recherche et développement. Le militant Veyrier gravit les échelons un à un, jusqu’à prendre la tête de sa fédération. Il rejoint la direction nationale en 2004, appelé par Jean-Claude Mailly au moment où celui-ci devient secrétaire général. Passionné par le numérique, Veyrier s’occupe de la stratégie digitale et prend en charge un poste sensible : la communication. Il s’occupe aussi des dossiers internationaux et siège à l’OIT, l’organisation internationale du travail, une agence spécialisée de l’ONU. Quand Pascal Pavageau devient numéro 1, Veyrier se voit confier les études prospectives et l’histoire de l’organisation. Un placard.

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