Présidentielle : à Aubervilliers, Anne Hidalgo refuse de se résigner mais peine à mobiliser.

La démonstration de force n’a pas eu lieu. Anne Hidalgo a tenté, ce samedi 22 janvier 2022 lors d’un meeting à Aubervilliers, de relancer sa campagne. Mais la maire de Paris a dû prononcer son discours dans une salle très loin d’être remplie.

Son équipe ne s’attendait semble-t-il pas à ce que la participation à ce rassemblement soit si faible, puisqu’elle avait prévu de faire arriver Anne Hidalgo par l’arrière de la salle, qui peut accueillir 1500 personnes, de manière à ce qu’elle traverse le public jusqu’à la scène. Seulement, face aux images que cela aurait pu donner avec les sièges vides, la candidate a dû choisir une autre option.

Face aux « conservateurs de tout poil » et aux « populistes de tout plumage », elle s’est attachée à redorer l’image de son parti. Elle a rappelé les grandes réformes menées par le PS, de l’abolition de la peine de mort aux 35 heures et à la cinquième semaine de congés, en passant par « le revenu minimum », le mariage pour tous ou encore l’accord de Paris sur le climat.

« Alors allons-nous céder? (…) Allons-nous laisser notre France sombrer dans les affres d’un libéralisme toujours plus violent avec les classes moyennes et les catégories populaires, avec la jeunesse, ou sombrer dans un national-populisme mortifère? » « Jamais », a-t-elle tonné.

Sans évoquer la primaire populaire, à laquelle elle refuse de participer et qui doit se terminer dans une semaine, elle a rappelé avoir réclamé un « débat honnête, ouvert, limpide » avec ses concurrents de gauche, mais « ils l’ont refusé ». « La page est tournée, je défendrai notre projet, les Français trancheront », a-t-elle conclu.

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