Les cheminots manifestent devant la Gare du Nord.

A l’appel de la CGT, des cheminots se sont donné rendez-vous le 5 novembre 2019 après midi devant la Gare du Nord, à Paris, pour dénoncer d’incessantes réorganisations au sein de la SNCF, les suppressions d’emplois, les mobilités contraintes, l’ultra polyvalence et la précarisation.

Les syndicats CGT-cheminots, l’Unsa-ferrovière et SUD-Rail ont annoncé un mouvement de grève le 5 décembre prochain contre la réforme des retraites, qui prévoit l’instauration d’un système “universel” par points et menace le régime spécial de la SNCF. “Cette grève du 5 décembre est confédérale. C’est le gouvernement qui peut l’empêcher en disant : “Ma réforme par points, je la remets en cause””, a déclaré Laurent Brun, le secrétaire général de la CGT-Cheminots. La CGT attend que la direction de la SNCF et le gouvernement “fasse des concessions importantes”. Comme le report de “la suppression du statut”, un “geste fort”, selon Laurent Brun.  “On va attendre que nos instances se réunissent les 7 et 8 novembre et décident. Ensuite, on se revoit le 14 novembre avec les autres syndicats de la SNCF pour se mettre d’accord sur un cahier revendicatif”, ajoute-t-il.

Vendredi 1er novembre, Jean-Pierre Farandou a succédé à Guillaume Pepy, en devenant le 17e président de la SNCF. “Il faut qu’il gèle les restructurations en cours, par exemple la suppression des personnels dans les gares et dans les trains, ou encore la réorganisation des établissements par activité”, a déclaré Laurent Brun.

La CGT n’a pas rencontré le nouveau président de la SNCF. “On ne se contentera pas de blabla ou de poudre de perlimpinpin, assure Laurent Brun. On veut des mesures concrètes”.

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