« Ce n’est pas du maintien de l’ordre mais de la fabrique du désordre ! » Sur Twitter, Alexis Corbière s’en prend vertement aux forces de l’ordre. Le député de La France insoumise assure qu’il a été pris à partie en marge du « parcours déclaré » des Gilets jaunes à Bastille à Paris, samedi 16 novembre 2019, à l’occasion de « l’acte 53 » du mouvement.
Il explique qu’il quittait la place, où la situation était alors calme. Dans une vidéo publiée avec son tweet, on peut voir le député très énervé reprocher aux policiers leur comportement. Selon lui, les CRS l’ont « d’abord bousculé », avant d’utiliser « du gaz lacrymo ». La vidéo, qui dure 23 secondes, s’arrête alors qu’un CRS demande à la personne en train de filmer de reculer. On ne voit pas les CRS s’en prendre à lui physiquement ou faire usage de gaz lacrymogène dans les images qui circulent (à l’exception de celles diffusées dans cet article – NDLR).
Dans la foulée, Jean-Luc Mélenchon, le leader de La France insoumise, lui a apporté son soutien à sa façon. « Le député Alexis Corbière gazé et frappé de sang-froid après qu’il ait (sic) décliné son identité en sortant de la manifestation déclarée. Ce n’est plus de la police républicaine. Juste une milice gouvernementale. C’est cette milice qui provoque le désordre », a lancé sur Twitter l’ancien candidat à l’élection présidentielle.
Ce dernier va donc plus loin qu’Alexis Corbière en accusant les forces de l’ordre de l’avoir « frappé », alors que ce dernier n’en fait pas état dans son tweet initial. Samedi en fin d’après-midi, la préfecture de police n’avait pas répondu aux accusations d’Alexis Corbière et de Jean-Luc Mélenchon, alors que des heurts entre manifestants et forces de l’ordre ont eu lieu tout l’après-midi place d’Italie à Paris.